Où et avec qui se former ?

Pour la formation il existe actuellement des écoles de foiling qui vous feront découvrir cette nouvelle manière de naviguer, sans même avoir besoin d’acquérir votre propre bateau.
À Genève, vous trouverez la « Geneva Foiling School » encadrée par Jean-Pierre de Siebenthal. Il vous fera découvrir le vol sur des Waszp en solitaire (plus d’infos sur ertpsarl.com). Si vous souhaitez profiter des super conditions offertes par le lac de Garde, l’Allemand Heinz Stickl possède une des plus grandes structures véliques de la région et a lancé des « Foiling Camp » en 2016 (voir sur stickl.com). Les cours peuvent se dérouler sur des supports aussi divers que le Quant 23, le Waszp, l’IFLY, le kite foil ou encore le wind foil. Si vous avez déjà votre propre bateau, il sera bien sûr possible de demander un coaching privé à des personnes telles que Jean-Pierre ou d’autres que vous pourrez trouver sur les différents réseaux sociaux. Il ne faut surtout pas avoir peur de demander conseil.

Dans quelles conditions sortir lors des premières navigations ?

Les premières sorties sont souvent pleines d’adrénaline et on ne sait pas trop ce qui va nous arriver. Idéalement, pour les premières sorties, je conseille des conditions de vent stable aux alentours de 8-12 noeuds. Tous les bateaux volants seront capables de vous faire découvrir les premières sensations d’équilibre et de vitesse sans prendre de risque.

Conseils techniques, pratiques

Avant votre première sortie, il y a deux-trois choses importantes à vérifier et à embarquer avec soi pour ne pas avoir de mauvaise surprise.

Vérification du bateau
– Vérifier que les systèmes de réglage des foils fonctionnent correctement dans l’intégralité de la course.
– Vérifier que tous les écrous et vis sont correctement bloqués, car les bateaux en vol sont soumis à maintes vibrations.

Équipement personnel
– Idéalement utiliser des combinaisons néoprène complètes adaptées à la température de l’eau.
– Toujours avoir : un gilet de sauvetage, des gants, des chaussures, un couteau, un bout de corde (idéalement 3-4 mètres de dynema 4 millimètres) et dans le meilleur des mondes un téléphone portable. Je conseille sérieusement le port du casque pour le vol, spécialement si vous naviguez avec des trapèzes.
Voilà, vous êtes prêt pour quitter la surface de l’eau et découvrir de nouvelles sensations à la voile. Le silence en navigation, la vitesse et l’engagement physique sont grisants, profitez-en, mais ne négligez pas la sécurité pour autant. Bon vent !