C’est une super nouvelle ! Justine Mettraux va pouvoir disposer des moyens de ses rêves. Le communiqué officiel vient de tomber. Le sponsor historique TeamWork et le groupe français SNEF, spécialisé dans les domaines de l’électricité, des télécommunications, de l’ingénierie et du numérique ont décidé de prolonger l’aventure et de construire un IMOCA à la mesure des compétences de la femme la plus rapide du Vendée Globe.
Dessiné par Guillaume Verdier, la nouvelle monture va profiter du talent de la coqueluche des architectes de la classe IMOCA. En ce qui concerne l’équipe technique, on a misé sur la continuité. C’est BeYou Racing qui encadrera Justine Mettraux. Outre l’habitude du travail en commun, l’écurie travaille régulièrement avec le chantier breton CDK, avec lequel elle a déjà construit deux bateaux. C’est là aussi que va être construit le futur TeamWork-Team SNEF. Pour Justine Mettraux, toutes les étoiles de mer sont désormais alignées.
Skippers magazine lui a jeté un coup de fil pour en savoir un peu plus.
Interview :
Justine, quels traits de caractère veux-tu donner à ton futur bateau ?
Il faut qu’il soit polyvalent, ergonomique et qu’il offre de bonnes facilités de manœuvre.
Pourquoi avoir choisi l’architecte Guillaume Verdier ?
C’est l’architecte qui dessine à peu près tous les bateaux qui gagnent en ce moment. J’ai eu l’occasion de le côtoyer sur 11th Hour Racing Team.
La livraison du bateau est prévue pour le printemps 2027. Ça laisse une année et demie pour l’optimiser. Ce n’est pas un délai très confortable !
Oui, mais nous sommes loin d’être les seuls dans cette situation. Je suis confiante. D’ailleurs si nous ne pensions pas que c’était possible, nous n’aurions pas engagé ce timing.
En attendant le nouveau bateau, tu vas naviguer avec Xavier Macaire à la Transat Café L’Or cet automne. D’ici là, tu rejoins l’équipage de Boris Herrmann (Team Malizia) pour courir The Ocean Race Europe en équipage à la fin de l’été. Pourquoi ne pas avoir fait les deux courses avec le bateau existant ?
C’est difficile de tout faire au niveau de l’agenda. C’est aussi compliqué de tout financer. Avec Xavier, nous avons choisi la Transat. Mais je me réjouis de naviguer en équipage, particulièrement avec Boris Herrmann, avec qui j’ai parfois navigué bord à bord lors du dernier Vendée Globe.