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🏛 » Le Maxi Banque Populaire V inscrit un nouveau record et remporte le Trophée Jules Verne – Le temps d’un record, le record de tous les temps The Maxi BanquePopulaire V sets a new record and wins the Trophée Jules Verne Record time, the record of all time

Le Maxi Banque Populaire V inscrit un nouveau record et remporte le Trophée Jules Verne – Le temps d’un record, le record de tous les temps The Maxi BanquePopulaire V sets a new record and wins the Trophée Jules Verne Record time, the record of all time

par Quentin Mayerat

Porté par la Maison Corum, le Maxi Banque Populaire V a réalisé le tour du monde en un temps record. Maîtrise des aléas climatologiques, maîtrise  echnique et tactique et esprit d’équipe sont les leitmotive de cette victoire, mais c’est bel et bien la maîtrise du temps qui est au coeur du record. Ainsi l’association avec une marque horlogère paraissait de plus belle entente.

Antonio Calce – CEO de Corum – a déclaré ; « Bravo à Loïck et son team pour ce beau record ! Je les remercie d’avoir embarqué Corum à bord du Maxi Banque Populaire V pour cette belle aventure humaine et sportive. C’est la première fois dans l’histoire du Trophée Jules Verne qu’une marque horlogère s’associe à une tentative de record et à considérer le résultat, c’est plutôt réussi ! Gageons que le rythme horloger aura aidé le team à traverser toutes les épreuves durant ces 45 jours et rendre le temps plus vif. »

En tant que Chronométreur Officiel, Corum offre à chaque équipier une montre dédiée, l’Admiral’s Cup Seafender 48 Chrono Centro, personnalisée à leur nom. Le modèle arbore une inscription Trophée Jules Verne 2011 – 2012 sur son cadran, tandis que le dos de la pièce est décoré d’une gravure du tracé du parcours.

En s’associant à ce nouveau record, Corum marque également un jalon dans l’histoire de la voile. Extrait du Communiqué de Presse de l’agence Agence Mer & Média – samedi 7 janvier 2012

Trois ans et demi après sa mise à l’eau en août 2008 et après sa deuxième tentative, le Maxi Banque Populaire V vient d’entrer de plain pied dans la rande histoire des records en s’emparant du Trophée Jules Verne au terme ‘une navigation de 45 jours 13 heures 42 minutes 53 secondes autour du lobe et d’un parcours sans faute contre le temps et les éléments. Arrivés à rest ce matin sous les acclamations de centaines de supporters, Loïck Peyron t son équipage viennent de réaliser un exploit sans précédent, avalant les 29 02 milles de leur parcours à la vitesse moyenne de 26,51 noeuds, méritant lus que jamais leur réputation de chasseurs de record. Après plus de vingt anées d’engagement en tant qu’armateur, le Groupe Banque Populaire inscrit ainsi une ligne historique à son palmarès et voit sa fidélité une nouvelle fois récompensée. Cette performance et ce graal de la course au large sont aujourd’hui le fruit de l’immense travail fourni par une équipe technique hors paire et de la cohésion d’un groupe fort et uni. Bravo et merci Messieurs !

A peine partis et déjà de retour, voilà l’impression qui dominait ce matin quand les 40 mètres du trimaran géant sont venus s’amarrer au ponton de la marina du Château. Au matin du 22 novembre dernier, le Team Banque Populaire déclenchait le décompte du temps en coupant la ligne de départ du Trophée Jules Verne entre Ouessant et le cap Lizard. A bord du grand multicoque, Loïck Peyron et treize équipiers, dont huit bizuths du tour du monde, pointaient alors leurs étraves vers un défi unique et s’attaquaient aux 48 jours 7 heures 44 minutes et 52 secondes du temps de référence détenu depuis mars 2010 par Franck Cammas et Groupama 3.

D’entrée de jeu, 30 noeuds de secteur Nord propulsaient l’équipage vers L’Equateur et plongeaient les hommes dans le vif d’un sujet un peu corsé. Deux jours de mer dans le sillage et déjà l’archipel des Canaries était derrière eux. Après un Pot au Noir express, le Maxi Banque Populaire V pointait ses étraves dans l’hémisphère Sud, à peine une semaine après son départ. Signant une superbe courbe atlantique et passant maître dans l’art des grandes glissades, il pulvérisait le temps de passage à Bonne Espérance, faisait son entrée dans l’Indien moins de douze jours après le coup d’envoi et totalisait alors 2 364 milles d’avance, ce qui allait se révéler le plus grand delta sur l’ensemble du parcours. Sitôt franchie la porte symbolique du Grand Sud, les glaces s’imposaient comme un acteur à part entière sur l’échiquier, imposant de garder ses distances et plus que jamais de doser l’effort pour épargner la machine. A mi-parcours, le Pacifique se révélait fidèle à sa réputation et infligeait des conditions de navigation particulièrement éprouvantes ; des vents très violents, une mer extrêmement inconfortable, rien ne manquait. Au vingt-quatrième jour de course, la menace fantôme se concrétisait, prenant la forme d’une rencontre aussi inoubliable qu’impressionnante avec les icebergs et leurs dérivés, ces growlers (icebergs isolés) qui plongeaient les marins de la Banque de la Voile au coeur d’un véritable champ de mines.

Un mois après leur départ, Loïck Peyron et ses équipiers butaient dans une dorsale et connaissaient un coup de frein significatif dans leur progression, voyant leur vitesse chuter sous les 15 noeuds et faisant trainer le Pacifique en longueur. Le 23 décembre, à 7 heures 50 minutes et 30 secondes, après un mois de course, les quatorze marins du bord passaient le Horn, dernier des trois caps du parcours, permettant à Ronan Lucas, Thierry Chabagny, Yvan Ravussin, Pierre-Yves Moreau,

Emmanuel Le Borgne, Kevin Escoffier, Xavier Revil et Jean-Baptiste Le Vaillant de gagner leurs galons de tour-du-mondistes. Noël en Atlantique, le Maxi Banque Populaire V entamait alors une remontée expresse jusqu’à l’Equateur, faisant du retour au Nord une simple formalité. Renouant avec la chaleur et les alizés, après une confrontation virile et angoissante avec les glaces et le froid, l’équipage retrouvait ses ailes avant le sprint finale Après une première nuit particulièrement houleuse dans l’hémisphère Nord, c’est par un grand tour de l’anticyclone des Açores par l’Ouest, le compromis idéal entre progression et préservation du bateau, que cette équipe de choc en terminait avec le globe et confortait ainsi son avance sur le temps de référence en jouant avec la plus grande habilité avec la frontière du  phénomène. Au terme d’une conclusion irlandaise, Loïck Peyron et ses équipiers suspendaient le chronomètre hier soir à 23 heures 14 minutes et 35 secondes et signaient un nouveau temps de référence de 45 jours 13 heures 42 minutes 53 secondes, améliorant le précédent record de 2 jours 18 heures 1 minute 59 secondes.

Avec cette victoire sur le temps, le Team Banque Populaire signe une superbe aventure humaine, portée par quatorze marins qui auront partagé un mois et demi d’une tranche de vie inoubliable à bord. En 45 jours, jamais le curseur n’aura pointé dans le rouge, l’équipage disposant constamment d’une avance sur le temps, confortable la plupart du temps. Avec ce chrono, ils deviennent les nouveaux détenteurs du Trophée Jules Verne et inscrivent leur nom au plus prestigieux des palmarès. Florent Chastel, rentre quant à lui dans le cercle très fermé des triples vainqueurs du record, quand Frédéric Le Peutrec, récidive en tant qu’homme le plus rapide autour de la planète pour la deuxième boucle consécutive.

Loïck Peyron :  » Ce ne sont pas seulement 45 jours, ce sont des décennies de travail, des années d’engagement de la part de Banque Populaire dans la voile. Il faut aussi rendre hommage également à Pascal Bidégorry qui a conçu ce bateau et à Hubert Desjoyeaux qui l’a construit et nous a malheureusement quitté il y a peu, et à toute cette équipe bien sûr. Le sentiment de chacun à bord ? Emotion et joie !

Nous avons rempli une bonne partie du contrat. Nous apprécions maintenant notre victoire entre nous avant de revenir à Brest demain matin pour partager cette belle histoire avec tout le monde. Nos mémoires sont pleines de magnifiques images: le départ, les icebergs, les albatros, les îles Kerguelen… Quand vous naviguez autour du monde pendant 45 jours, vous voyez beaucoup de choses. La seule que nous n’ayons pas vu c’est le cap Horn, mais cette frustration est effacée par ce record que nous avons maintenant entre nos mains. Nous sommes très fiers ! En passant la ligne, on s’est fait la bise en se disant merci pour cette petite promenade. On dit souvent merci aux marins parce que ça veut dire beaucoup ».Sponsored by the House of Corum, the Maxi BanquePopulaire V completed its round the world trip in record time. Mastery of weather hazards, technology and tactics, along with a strong team spirit, were the keynotes of this victory, but it was well and truly the mastery of time that was behind the record, making the partnership with a watch brand a truly excellent idea. Antonio Calce – CEO, Corum – declared: “Well done to Loïck and his team for this great record. I would like to thank them for having taken Corum with them aboard the Maxi BanquePopulaire V for this great human and sporting adventure. It is the first time in the history of the Trophée Jules Verne that a watch brand has partnered a world record attempt and given the result, it was quite a success! We can safely wager that the accompanying horological rhythm helped the team through all their trials during the last 45 days and gave time an even sharper edge.”

In its role as official timekeeper, Corum offered each team member a dedicated watch in the shape of an Admiral’s Cup Seafender 48 Chrono Centro, personalized with their names. The model bears the inscription “2011 Trophée Jules Verne” on its dial, while the back of the piece is engraved with the outline of the route. By partnering this new record, Corum has also laid a new milestone in the history of sailing.

Excerpt from Mer&Média Agency press release – Saturday 7th January 2012 Three and a half years after being launched in August 2008 and after her second attempt, the Maxi Banque Populaire V has entered records’ history by taking the Jules Verne Trophy at the end of a navigation of 45 days 13 hours 42 minutes 53 seconds around the globe. Arrived in Brest this morning under the cheers of hundreds of supporters, Loïck Peyron and his crew have just completed an unprecedented exploit, covering 29 002 miles at an average speed of 26.51 knots. After more than twenty years of involvement as a shipowner, the Group Banque Populaire sees once again his loyalty being rewarded. This performance, the holy grail of offshore racing, is the result of the immense work undertook by an outstanding technical team and the cohesiveness of a strong and united group. Congratulations and thank you gentlemen!

Just gone and already back; that is the impression that dominated this morning when the giant trimaran of 40 feet came to moor at the pontoon of the Marina du Chateau. On the morning of November 22nd, the Team Banque Populaire triggered the countdown by crossing the starting line of the Jules Verne Trophy between Ushant and Lizard Point. Aboard the big multihull, Loïck Peyron and thirteen crew members, including eight rookies from around the world, pointed the bows of the Trimaran to a unique challenge and attacked the reference time of 48 days 7 hours 44 minutes and 52 seconds held since March 2010 by Franck Cammas and Groupama 3. From the beginning, a northerly wind of 30 knots propelled the crew to Equator and plunged the men into the heart of the subject. After two days at sea, the multihull already had the Canary Islands behind her. After Doldrums express, the Maxi Banque Populaire V entered the southern hemisphere a week after her departure. With a great curve in the Atlantic, she improved the time of passage at the Cape of Good Hope, and made her entry into the Indian Ocean less than twelve days after kicking-off, reaching a lead of 2364 miles of advance, what would be the largest delta on the entire race. Once entering the South, ice became a paramount factor, imposing the crew to be very cautious with their machine. At midway, the Pacific inflicted harsh sailing conditions, with very strong winds, an extremely uncomfortable sea.

A month after departure, Loïck Peyron and his crew came up against a ridge implying a significant brake on their progress, witnessing their speed drop below 15 knots. On December 23rd at 7:50:30am , after a month of racing, the fourteen sailors crossed Cape Horn, the last of the three race Capes, allowing Ronan Lucas, Thierry Chabagny, Yvan Ravussin, Pierre-Yves Moreau, Emmanuel Le Borgne, Kevin Escoffier, Xavier Revil and Jean-Baptiste Le Vaillant to be promoted on their first race around the globe. As a Christmas present in the Atlantic, the Maxi Banque Populaire V began an express ride to the Equator, making the return into the Northern Hemisphere a formality. Getting back into the heat and winds, after a manly and agonizing confrontation with ice and cold, the crew spread their wings before the final sprint. After a particularly stormy first night in the Northern Hemisphere, the multihull undertook a great ride of the Azores by the West, which was the ideal compromise between progress and boat’s preservation. After an Irish conclusion, Loïck Peyron and his crew stopped the watch last night at 23:14:53 (Paris Time), and signed a new reference time of 45 days 13 hours 42 minutes 53 seconds, improving the previous record by 2 days 18 hours 1 minute 59 seconds. With this victory on time, the Team Banque Populaire signs a great human adventure, carried by fourteen sailors who have shared an unforgettable slice of their live during a month and a half.

Loïck Peyron says : Loïck Peyron, skipper of the Maxi Banque Populaire V : “It is not only 45 days at sea that we have just done, but decades of work, and years of commitment from Banque Populaire into sailing. We must also pay tribute to Pascal Bidégorry who designed this boat, to Hubert Desjoyeaux who built her and sadly passed away recently, and to the whole team of course. We had this great opportunity to rest on each other. The confidence we had one in the other makes us paradoxically rested.  Surprisingly, this race is not the most tiring. All records are made to be broken and this one will be one day. If there is a boat that can beat it, it is this one!”

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