ROLEX
De Ben Ainslie à Hannah Mills, en passant par Martine Grael et Tom Slingsby, les Témoignages Rolex se retrouvent à Genève au sein de la plus grande compétition de voile au monde.
«Le Léman est un endroit remarquable. Les régates vont y être passionnantes, d’autant plus qu’elles se déroulent dans le berceau de Rolex, notre partenaire-titre. Genève, bien qu’éloignée des mers, rassemble une forte communauté de navigateurs. La Suisse a cumulé un nombre de réussites incroyable dans ce sport. » Les mots sont signés Sir Ben Ainslie. Pour les passionnés de voile, la voix du quintuple médaillé olympique britannique fait office d’évangile. Vainqueur de l’America’s Cup en 2013 à San Francisco, Ainslie est Témoignage Rolex depuis 2019. Il incarne à lui seul un demi-siècle de voile sportive, aujourd’hui projeté sur la rade genevoise.
Septante ans de régates prestigieuses
Rolex soutient SailGP depuis sa création en 2019. En effet, cela fait presque septante ans (1958) que Rolex trace son sillage sur les océans, de Sydney à Hobart, du légendaire phare irlandais du Fastnet aux contours volcaniques de la Middle Sea Race méditerranéenne. Partenaire historique des régates renommées, la maison genevoise a su ancrer sa précision horlogère dans l’univers exigeant de la mer. Du xviiie siècle à aujourd’hui, les montres de marine et les astres ont guidé les navigateurs. Les pionniers Sir Francis Chichester, Sir Robin Knox-Johnston et Bernard Moitessier portaient chacun une Rolex lors de leurs circum-navigations respectives. Aujourd’hui encore, le temps est une mesure essentielle du départ des F50 engagés en SailGP – un tempo que Sir Ben Ainslie maîtrise à la perfection.



Impact League et développement durable
Occupé, l’an passé, à remporter les régates préliminaires de l’America’s Cup, Ben Ainslie a transmis la barre. Il dirige désormais le projet anglais. À bord du F50 britannique, la stratégie est de la responsabilité d’Hannah Mills, Témoignage Rolex depuis 2022. La triple médaillée olympique, dont deux fois en or, connaît bien la route qui mène à Lausanne, sur l’autre rive du lac. Elle est ambassadrice du développement durable au sein du Comité international olympique (CIO). L’an dernier, Hannah et son team ont gagné l’Impact League. Cette compétition parallèle tient compte des efforts de chaque équipe en matière de développement durable. Hannah Mills ne tarit pas d’éloge à son sujet : « C’est tellement innovant, il n’y a rien de comparable dans le monde du sport, s’enthousiasme Mills. L’envie de créer un changement global autour de la voile me parle profondément. C’est un privilège de développer cette ligue aux côtés de SailGP. »
Diversité, durabilité et égalité
Aux côtés de Ben Ainslie, elle a fondé le programme Athena Pathway, un projet britannique visant à briser les barrières dans le monde de la voile en promouvant diversité, durabilité et égalité. Une philosophie que partage également la brésilienne Martine Grael, pionnière de la saison 2025 du championnat.
Une battante brésilienne à la barre d’un F50
Cette année, SailGP célèbre l’arrivée de la première femme à la barre d’un des douze catamarans engagés. Nommée « Rolex World Sailor of The Year » à 22 ans, en 2014, Martine Grael n’est pas là pour faire de la figuration. Dotée d’un esprit de compétition hors du commun, elle a été choisie parce que, selon le sélectionneur brésilien, elle était bel et bien « le meilleur marin du pays » au moment de la sélection. Après des débuts difficiles, comme il se doit dans cette sérien de très haut niveau, elle a brillamment démontré ses capacités en juin dernier, en se classant 4e au Mubadala New York Sail Grand Prix. Selon cette battante, «ce championnat prouve que femmes et hommes peuvent concourir à égalité. C’est un énorme pas en avant, et j’espère que cela inspirera d’autres sports à faire de même ». À 34 ans, la fille de la légende de la voile brésilienne Torben Grael s’est forgé un prénom. Elle est Témoignage Rolex depuis l’an dernier. Opiniâtre, persévérante, elle est également double médaillée d’or olympique. Elle a aussi brillé en course au large, puisqu’elle fut également circumnavigatrice lors de la Volvo Ocean Race 2017-2018.



La quête de l’excellence
La quête permanente de l’excellence, la recherche de la perfection, est aussi ce qui caractérise l’Australien Tom Slingsby. « À l’âge de 15 ans, j’avais inscrit mes objectifs sur mon mur. J’adorais les cocher au fur et à mesure que je les atteignais », se souvient celui qui a fini par devenir tout ce qu’il voulait être : dix fois champion du monde, médaillé d’or olympique en 2012, vainqueur de l’America’s Cup en 2013 et leader des trois premières saisons de SailGP. Témoignage Rolex depuis 2023, Tom Slingsby y voit « un alignement des valeurs » entre la philosophie de l’entreprise genevoise et la sienne. L’athlète a « toujours été animé par le désir d’être meilleur que la veille ». La navigation à un niveau élite permet à Slingsby d’étancher sa soif de progression. Il a été reconnu par ses pairs en 2010, 2021 et 2023, avec trois titres de Rolex World Sailor of the Year.
Un accomplissement personnel
Mais qu’est-ce qui motive une telle soif de performance ? À l’évocation de cette question, l’homme se remémore des minutes qui suivirent la victoire de sa médaille d’or olympique, à Londres. Assis sous la douche, seul, dans un moment tranquille de reconnaissance, il avait alors absorbé et mesuré le dénouement de douze années de sacrifices. « Le succès est personnel. Pour moi, c’est reconnaître l’accomplissement, pas seulement avec la reconnaissance publique, mais d’abord en soi. »