Photo : ©Loris-von-Siebenthal
« Boldoresque » pour son président Rodolphe Gautier, cette 80e édition du Bol d’Or Mirabaud n’a pas failli à sa réputation : patience, ténacité et sens tactique étaient plus que jamais les ingrédients indispensables à un bon résultat.
Voilà 80 ans que ça dure et on dirait que le BOM a définitivement conquis le cœur de son public. Malgré les conditions peu encourageantes avec une pétole sévère annoncée, 543 équipages se sont donné rendez-vous sur la ligne de départ. Et si au final seulement 186 bateaux ont su rentrer dans les délais, les 357 restants ont souvent fait preuve d’une grande détermination pour aller le plus loin possible, par amour du lac et de la voile !
Guerre des nerfs

La descente s’est déroulée dans des brises toujours évanescentes et les regroupements de flottes à répétition ont bien fait rager les équipages. C’est aussi dans ces conditions que s’est déroulé le final des M1. À 300 m de l’arrivée, ils étaient encore six à prétendre à la victoire. Alors que les imposants multi étaient quasiment à l’arrêt, c’est Mobimo de Chrisitan Wahl, accompagné d’une équipe de jeunes (et talentueux) marins, qui est parvenu à prendre le bon couloir pour coiffer ses adversaires au poteau. Avec un temps de 14h 14min et 02 sec, c’est le plus long BOM depuis 2010. Autre performance notable, celle du Veveysan François Thorens sur son Psaros 40 TBS qui est parvenu à se défaire du Libera hongrois Raffica et obtient ainsi le Bol de vermeil. Une victoire en position d’outsider pour celui qui a remporté la Syz Translem en solitaire l’an passé. Du côté du temps compensé, la victoire revient à Alain Hofer sur Black Swan.
Valeureux Surprise

Le Bol, ça fait 80 ans que ça dure, et s’il n’y en a pas deux pareils, il est bel et bien fidèle à lui-même… « Boldoresque » !