Un nouveau rédacteur en chef embarque chez Skippers
C’est avec fierté et émotion que je signe mon premier éditorial du magazine Skippers. En effet, j’ai rejoint l’équipe du agazine Skippers depuis le début de l’année 2025. Je tiens à saluer ici l’amitié de Brice Lechevalier,
créateur de la revue que vous tenez entre les mains. C’est lui qui me permet d’écrire ici une nouvelle page de mon histoire professionnelle. Les plus anciens parleront d’un retour, puisque j’ai occupé ce poste entre 2006 et 2008. Je préfère personnellement y voir une nouvelle ère. Tant de choses ont changé. En s’envolant, les bateaux de compétition ont multiplié leur vitesse de manière spectaculaire. Les régatières et les régatiers doivent désormais développer des compétences d’athlètes. Les voiliers de croisière, eux, se sont considérablement améliorés. Chaque jour, dans
les chantiers et devant les planches à dessin, des femmes et des hommes optimisent des bateaux au service des amateurs de croisière. Les salons nautiques sont le reflet de cette recherche acharnée. Si la voile a évolué, le journalisme aussi. Mon prédécesseur, Quentin Mayerat, a oeuvré d’arrache-pied. Il a permis au premier magazine suisse de voile de
s’adapter à son époque : une newsletter, des éditions numériques, des produits vidéo de qualité et des réseaux sociaux se sont ajoutés à la traditionnelle version papier. À l’heure où Quentin décide de prendre le large, je tiens à le remercier de ce précieux labeur et à lui souhaiter des airs favorables. Skippers rassemble une extraordinaire somme de compétences. Graphistes, traductrices, spécialistes de l’image, experts du numérique, imprimeurs :
chaque édition du magazine est le fruit d’un travail d’équipe intense. Les reporters, chroniqueurs, testeurs, correspondants et autres spécialistes constituent une équipe de choc. Ils sont les meilleurs observateurs de la voile, des deux côtés de la Sarine. C’est donc avec fierté que j’intègre ce formidable équipage. Ensemble, nous allons raconter la voile et les marins suisses. Sur toutes les mers du globe mais aussi chez nous. Car si de nombreux Helvètes brillent en mer, n’oublions pas la multitude de navigatrices et de navigateurs amateurs qui pratiquent leur passion sur nos lacs. C’est un plaisir mais également un honneur de partager cela avec les lecteurs du magazine Skippers.