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Membre du comité exécutif de la banque Julius Baer

© Loris von Siebenthal

Dans le cadre de son mandat, Rémy Bersier a en particulier la charge de construire le projet de la banque Julius Baer en Suisse romande lorsque son institution reprendra le partenariat initié par Ferrier Lullin en tant que sponsor principal de cette compétition sportive de niveau international. Un rapprochement qui va de soi selon lui car les deux univers cultivent des valeurs communes, le sens de l’effort collectif et la vision pérenne d’un projet. Comme le dit cet homme avisé : « Avec la voile, on apprend à naviguer avec des vents contraires, comme dans la finance, notamment dès 2007 ». Les toutes premières sensations ressenties lors du lancement du Challenge Julius Baer demeurent vivaces dans sa mémoire. Quelle fierté de voir inscrit ce nom en toutes lettres ! Quel plaisir d’accueillir les invités de la banque et de forger avec eux des liens qui s’imprègnent du caractère exceptionnel de l’événement !

Dans son rôle d’encadrement de la compétition, Rémy Bersier apporte les valeurs qui lui sont chères : améliorer le contenu et la dimension de la manifestation, oui, mais en développant l’empathie et la proximité. Lui-même fait partie des premiers sur le pont le matin. Il a pour habitude de prendre le zodiac et de faire le tour des bateaux pour dire bonjour, un rituel qui ne change pas, alors même que le Challenge Julius Baer se métamorphose. La couverture médiatique devient plus professionnelle avec l’arrivée des marins francophones et anglophones. Le niveau s’élève, à l’instar d’une compétition de Formule 1. Les bateaux sont les mêmes, mais les détails et surtout la tactique créent la différence. Toute la passion de Rémy Bersier s’exprime quand il décrit les fameux D35 : « rugissants quand il y a du vent, imposants quand on est assis sur la toile, monstrueux par gros temps ». Bertrand Cardis, qui les a construits dans son chantier naval, est l’un des hommes qui l’a le plus marqué tout au long de ces années. Tout comme Philippe Cardis qui portait les couleurs de Julius Baer et avec qui il a forgé une solide amitié. Les souvenirs abondent, soirées au Grand-Prix Beau-Rivage Palace où la fête battait son plein dans les deux salles de la Rotonde, nuits sur le bateau pendant le Bol d’Or en attendant une hypothétique victoire du bateau Julius Baer. Jusqu’à l’ultime échange, lorsque la collaboration s’acheva, au cours duquel Rémy Bersier offrit un message personnel à chaque équipage. L’aventure continue, sans lui. Mais elle poursuit le cap démarré il y a 10 ans…

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